Projet de diplôme de Master 2 de l’ENSAD
C’est un objet à manipuler, qu’on ouvre comme on ouvrirait une boite à secret pour laisser s’échapper un effluve qu’on peut s’approprier, percevoir et interpréter.
Toucher, soulever, soupeser, retourner et la lumière emplit la pièce. Les dessins s’emparent de l’espace et la chaleur développe l’odeur. La lampe crée une ambiance qui invite à la rêverie, au voyage par l’odeur.
La lampe implique un geste nouveau pour allumer la lumière. Ce geste symbolique prend fonction de rituel et marque la volonté de déclencher le processus de libération de l’odeur.
La lumière s’accorde à la douce luminosité déclinante de la tombée du jour. L’objet invite à s’attarder, à profiter de l’espace. L’odeur se diffuse d’une manière lente et progressive à mesure que la chaleur réchauffe le cuivre. Les motifs de papier accompagnent et portent l’odeur. Ils diffusent odeur et lumière pour les marier et les accorder en une projection qui emplit l’espace.
La diffusion progressive de l’odeur implique une présence prolongée dans le lieu.
Notre odorat s’habitue à l’essence présente à mesure qu’elle prend place dans l’espace.
Réalisation
Le pied de la lampe est en bois de hêtre tourné à la main. Le cône du haut est en cuivre repoussé.